Savoie - Haute-Savoie | Annecy - Chambéry - Aix-les-Bains

Mon internet éco-responsable et facile

Created with Sketch.

Mon internet éco-responsable et facile

Mon internet éco-responsable

Achetez en vrac, abolir le plastique, recycler, jardiner avec des mellifères, bannir les phytosanitaires… il existe une multitude de gestes permettant de réduire notre impact environnemental.

Mais quand est-il du web ? Sans nous en rendre compte, nos habitudes numériques sont elle aussi énergivores. Heureusement, il existe là aussi des astuces, de petites habitudes à prendre, afin de limiter les effets négatifs de nos usages technologiques.

Les bonnes pratiques pour un internet éco-responsable.

Le numérique, troisième consommateur énergétique mondial

Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) le numérique consomme à lui seul 10% à 15% de l’électricité produite dans le monde. Une consommation pharaonique qui tend à augmenter chaque année. Imaginez, le « pays du web » se place juste derrière la Chine et les États-Unis en matière de consommation électrique.

Rien d’étonnant à cela quand on sait que la consommation énergétique d’un email est équivalente à celle d’une ampoule restée allumée durant une heure complète.

Autre exemple, nos datacenters (centres de données) doivent être perpétuellement refroidis et leur consommation est comparable à celle de 50 000 personnes.

Que faire alors ? Sans rejeter en bloc les avancées du numérique ni « revenir à l’âge de pierre », il nous est très facile en vérité de réduire notre consommation énergétique liée au numérique. Promis, vous allez trouver cela très simple 🙂

Naviguez autrement pour un internet éco-responsable

Le saviez-vous ? Une recherche sur Google consomme environ 7g de CO2.
Première astuce, enregistrez vos sites préférés en favoris afin de les atteindre sans passer par une recherche préalable. Si vous n’avez pas d’autres choix que d’effectuer une recherche, essayez de la formuler le plus précisément possible afin que les résultats fournis soient pertinents et ne demandent pas une nouvelle requête.

Notons toutefois que, depuis 2017, Google rachète autant d’énergies renouvelables qu’il en consomme. Une information qu’il convient toutefois peut-être de modérer (Voir : Google utilise-t-il réellement 100% d’énergie verte pour alimenter ses services ?)

Sachez aussi qu’il existe une multitude de moteurs de recherche autres que Google. Et en particulier Ecosia et Lilo qui prennent en charge le financement de la plantation d’arbres et de certains projets sociaux et environnementaux.

Et si on stockait nos données en local ?

Le cloud n’est pas la manière de stocker nos données la plus écologique qui soit. En effet, celles-ci sont conservées sur des serveurs bien physiques, qui tournent en permanence afin de rendre vos données accessibles 24h/24. Préférez-leur un bon vieux disque dur externe.

Autre gros consommateur : l’email. Vous pouvez là encore facilement en limiter l’impact :

  • compressez vos pièces jointes pour les rendre moins volumineuses ;
  • nettoyez régulièrement votre boîte mail en supprimant les messages anciens (comptez 10 grammes de CO2 consommés pour un e-mail conservé pendant toute une année)
  • Si vous ne les lisez plus, désabonnez-vous des newsletters obsolètes.

Choisir un prestataire adepte de l’écoconception web

Vous êtes une entreprise et vous souhaitez investir dans la création d’un site internet ? Et si vous vous tourniez vers un prestataire qui a pour principe de vie de respecter son environnement, tant dans ses habitudes personnelles que professionnelles ?

En conclusion

Réduire notre impact environnemental sur le web n’a rien de bien compliqué. Et pour aller plus loin, essayez de changer le moins souvent possible vos équipements en les faisant durer jusqu’à la fin de leur durée de vie. Pensez aussi aux appareils reconditionnés pour remplacer vos équipements usagés. Et pensez à tout éteindre quand vous ne les utilisez pas.